Plusieurs personnalités ont rendu hommage à la mémoire d’Antoine Ghanem, député de Baabda et membre du parti Kataëb, pour la quinzième commémoration de son assassinat.

Le président des Kataëb, Samy Gemayel, a ainsi salué, sur son compte Twitter, " un homme de dialogue, symbole d’engagement partisan et de moralité, un homme d’exception qui a lutté (en faveur du Liban) jusqu’au martyre. "

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a salué pour sa part " l’humanité et le patriotisme " du quatrième martyr de la Révolution du cèdre.

Député Kataëb du Metn, Elias Hankach, a estimé que les assassins d’Antoine Ghanem " ont voulu assujettir les Kataëb et intimider le peuple libre " " Ils ont cependant oublié que le parti des Martyrs ne se soumet pas et que le peuple libre n’a pas peur. De vous, nous apprenons l’engagement sans limites, et comme vous, nous poursuivons le chemin de la loyauté et du sacrifice au service du Liban, " a-t-il écrit sur con compte Twitter.

Son collègue Salim Sayegh, député du Kesrouan, a rendu un vibrant hommage au " camarade de toute une vie ". " Avec vous, les choses auraient été plus agréables et plus faciles. Vous resterez l’interlocuteur doux, solide, engagé, loyal et courageux, et la voix rugissante des profondeurs. Je vous promets que je ne me reposerai pas avant l’aube de la liberté, " a-t-il écrit à son tour sur Twitter.

Antoine Ghanem avait été assassiné le 19 septembre 2007, dans un attentat à la voiture piégée. Nohad Ghorayeb et Tony Daou, qui l’accompagnaient ce jour-là, sont morts avec lui. Il a été tué dans la foulée des attentats qui ont suivi le retrait syrien du Liban en 2005. Son assassinat a suivi ceux de Rafic Harriri, ancien Premier ministre, le 14 février 2005, Pierre Gemayel, ministre de l’Industrie, le 21 novembre 2006 et Walid Eido, le 13 juin 2007.