Le président de la République Michel Aoun a rencontré mercredi une délégation du Fonds monétaire international, présidée par son chef de mission pour le Liban, Ernesto Ramirez-Rigo, pour établir un bilan sur les données recueillies par les représentants de l’instance internationale auprès des différents responsables financiers libanais.

À l’issue de son entretien, le chef de l’État s’est justifié auprès de la délégation de " ne pas avoir pu implémenter les réformes requises par le FMI, dû à de nombreux blocages provoqués par des parties politiques, qui ont retardé le processus du redressement économique du pays ".

Toutefois, il convient de rappeler dans ce contexte que de nombreuses tentatives de réformes ont été initiées au cours de ces dernières années, mais elles n’avaient pas abouti à cause de pressions politiques exercées notamment par le Courant patriotique libre (fondé par le président actuel Michel Aoun). D’ailleurs, la réforme de la justice a été bloquée par M. Aoun, qui refusait de signer le train de permutations et de nominations judiciaires.

Dalati Nohra