Le Parlement a prolongé pour deux années supplémentaires, les effets de la loi 194 d’octobre 2020, gelant pour deux ans les transactions immobilières dans les quartiers historiques détruits ou endommagés par l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.

La demande, formulée par le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, avait été relayée par le député Ali Hassan Khalil qui l’a reprise à son compte.

L’objectif de cette loi, rappelle-t-on, est de protéger le patrimoine architectural de ces quartiers et d’empêcher la démolition des demeures historiques par des promoteurs immobiliers qui s’étaient rués sur ces quartiers, au lendemain de l’explosion, proposant à leurs propriétaires de les leur acheter.

Ali Hassan Khalil fait partie des anciens ministres contre qui le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, avait délivré un mandat d’arrêt, à cause de sa responsabilité administrative, retenue dans le cadre de l’enquête. L’ancien Premier ministre, Hassane Diab, et trois autres anciens ministres, Ghazi Zeayter, Youssef Fenianos et Nohad Machnouk sont poursuivis, entre autres, par M. Bitar.

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