©Thierry Beaudet et Charles Arbid entourés de l’ambassadrice de France Anne Grillo (à gauche) et du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud. ©DR
Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de France, Thierry Beaudet, en visite depuis jeudi à Beyrouth, s’est engagé à aider le CESE du Liban (CESEL), présidé par Charles Arbid, à «réunir les conditions économiques matérielles et intellectuelles qui permettront au Conseil de mettre en place l’observatoire économique et social qui s’attachera à mesurer l’impact réel des politiques publiques dans ces domaines essentiels».
M. Beaudet, qui a annoncé que l’accord de coopération sera renouvelé avec le CESEL, a expliqué à cet égard que les CESE de France et du Liban ont «pour double mission d’aider à l’élaboration des politiques publiques, et à mesurer leur impact». «Nos gouvernements respectifs ont de par la loi l’obligation de nous saisir sur les questions économiques, sociales et environnementales, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse conjointe. Mais nous avons aussi, l’un et l’autre, la possibilité par des saisines d’initiative de poser les termes de débats d’avenir qui traversent nos sociétés, mais ne sont pas encore à l’agenda politique.» M. Beaudet a précisé dans ce cadre que les réformes récentes des CESE renforcent les capacités d’initiative et d’influence de ces conseils, qui ont pour mission nouvelle «de renforcer la participation citoyenne». «Désormais, au Liban comme en France, des citoyens ordinaires peuvent nous saisir par voie de pétition, et c’est un progrès démocratique considérable», a-t-il affirmé, mettant l’accent sur l’importance de «repenser et de revivifier le débat démocratique» et de «revitaliser l’idée démocratique». «Ce n’est pas l’affaire d’un seul pays, car la démocratie moderne n’appartient à aucune culture», a poursuivi M. Beaudet.
De son côté, M. Arbid a assuré que depuis son entrée en fonction, en 2018, il œuvre à moderniser le CESEL en renforçant «ses capacités d’institution indépendante, capable de structurer le dialogue et le rendre le plus inclusif possible». Se penchant sur la crise économique et financière qui sévit dans le pays, M. Arbid a critiqué «le système de gouvernance actuel, qui empêche la mise en œuvre du chantier des réformes indispensables pour le Liban», dénoncé la corruption et déploré l’émigration des Libanais. Il a, par ailleurs, mis en garde contre un «report sine die de l’élection présidentielle».
M. Beaudet s’est par ailleurs entretenu avec des responsables de comités économiques et s’est rendu au siège de la Confédération générale des travailleurs du Liban. En fin de journée, il a été reçu par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
M. Beaudet, qui a annoncé que l’accord de coopération sera renouvelé avec le CESEL, a expliqué à cet égard que les CESE de France et du Liban ont «pour double mission d’aider à l’élaboration des politiques publiques, et à mesurer leur impact». «Nos gouvernements respectifs ont de par la loi l’obligation de nous saisir sur les questions économiques, sociales et environnementales, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse conjointe. Mais nous avons aussi, l’un et l’autre, la possibilité par des saisines d’initiative de poser les termes de débats d’avenir qui traversent nos sociétés, mais ne sont pas encore à l’agenda politique.» M. Beaudet a précisé dans ce cadre que les réformes récentes des CESE renforcent les capacités d’initiative et d’influence de ces conseils, qui ont pour mission nouvelle «de renforcer la participation citoyenne». «Désormais, au Liban comme en France, des citoyens ordinaires peuvent nous saisir par voie de pétition, et c’est un progrès démocratique considérable», a-t-il affirmé, mettant l’accent sur l’importance de «repenser et de revivifier le débat démocratique» et de «revitaliser l’idée démocratique». «Ce n’est pas l’affaire d’un seul pays, car la démocratie moderne n’appartient à aucune culture», a poursuivi M. Beaudet.
De son côté, M. Arbid a assuré que depuis son entrée en fonction, en 2018, il œuvre à moderniser le CESEL en renforçant «ses capacités d’institution indépendante, capable de structurer le dialogue et le rendre le plus inclusif possible». Se penchant sur la crise économique et financière qui sévit dans le pays, M. Arbid a critiqué «le système de gouvernance actuel, qui empêche la mise en œuvre du chantier des réformes indispensables pour le Liban», dénoncé la corruption et déploré l’émigration des Libanais. Il a, par ailleurs, mis en garde contre un «report sine die de l’élection présidentielle».
M. Beaudet s’est par ailleurs entretenu avec des responsables de comités économiques et s’est rendu au siège de la Confédération générale des travailleurs du Liban. En fin de journée, il a été reçu par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
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