L’ancien président de la République Amine Gemayel a affirmé que la délimitation de la frontière maritime avec Israël est " un nouvel accord d’armistice ". Pour lui, il s’agit d’un " accord de sécurité " qui s’inscrit dans le prolongement de l’armistice de 1949″. " Les frontières géographiques, terrestres, maritimes et ariennes, tout comme la souveraineté, constituent une entité indivisible, a-t-il ajouté. Par conséquent, cet accord de sécurité doit avoir un effet sur l’intérieur libanais. "

Amine Gemayel, qui a reçu l’ambassadeur d’Arabie saoudite Walid Boukhari à la Maison du Futur, a salué le soutien sincère depuis des décennies du Royaume wahhabite au Liban. Il a affirmé que le pays " a besoin de ses amitiés arabes et internationales pour lui permettre de sortir de cette situation sans précédent ".

Pour sa part, l’ambassadeur a salué les prise de positions du président Gemayel " qui contribuent à trouver des solutions " et souligné " le rôle joué par le Royaume pour préserver la sécurité et la stabilité du Liban ".

La visite de Walid Boukhari à la Maison du Futur s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique politique engagée par l’Arabie saoudite au pays du Cèdre, quelques mois après le retour au Liban de son ambassadeur. L’importance de l’initiative saoudienne réside dans le fait qu’elle s’inscrit dans le cadre d’un forcing franco-américain auquel Riyad est associé pour la mise en place d’un gouvernement et l’élection d’un président, susceptibles de mettre le Liban sur la voie du redressement et de le soustraire, dans la mesure du possible, à l’emprise du Hezbollah et de ses alliés, qui n’a fait qu’accentuer les problèmes économiques auxquels le pays est confronté.