Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a salué mercredi la mémoire de l’ancien directeur des renseignements des Forces de sécurité intérieure, le général Wissam el-Hassan, assassiné il y a dix ans dans un attentat à la voiture piégée à Achrafieh (Beyrouth).  Le prénom de l’officier assassiné signifiant "insigne" en arabe, Samir Geagea a écrit sur son compte Twitter, sous un portrait de Wissam el-Hassan: "L’insigne d’honneur dans la bataille pour la souveraineté."

Wissam el-Hassan a été assassiné alors qu’il était sur le point de dévoiler au Tribunal spécial pour le Liban des données nouvelles sur l’implication du Hezbollah dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005.

De son côté, Michel Moawad, député de Zghorta, a salué la mémoire d’un "homme d’État" et d’un "général qui a osé constituer un service de sécurité libanais qui n’est soumis à aucune tutelle et qui a pu dévoiler les principaux crimes, assassinats et réseaux d’espionnage au Liban".

Achraf Rifi, député de Tripoli, a de son côté appelé à "rendre publics les résultats de l’enquête". "Il est inconcevable qu’elle soit reléguée aux oubliettes, alors que justice n’a toujours pas été rendue", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Une cérémonie en hommage à Wissam el-Hassan et son garde du corps Ahmad Sahyouni a été organisée mercredi matin devant leur tombe, à la place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth.