Le président de la République, Michel Aoun, a appelé, lors de sa rencontre avec le président de l’ordre des rédacteurs de presse, Joseph Kossaifi, accompagné d’une délégation du nouveau conseil, à la tenue du Conseil des ministres, lequel est paralysé depuis près de deux mois en raison du blocage provoqué par le tandem chiite Amal-Hezbollah qui torpille les réunions du cabinet comme moyen de pression pour obtenir l’éviction du juge d’instruction Tarek Bitar, en charge de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.

Le chef de l’Etat a dénoncé dans ce cadre la suspension des réunions du gouvernement, " plusieurs problèmes devant être tranchés " ", précisant que " l’entente avec le Premier ministre, Najib Mikati, est pleinement établie et que la question des relations avec le Hezbollah devrait être abordée ".

Le président a également déclaré : " J’espère qu’à l’issue de ces événements nous serons en mesure de tourner la page d’une ère qui aura duré plus de trente ans et que les élections parlementaires se tiendront en mai 2022″. Il a d’autre part souligné que " nous n’avons pas eu recours aux deniers publics, sachant que nul ne peut le faire à l’exception de ceux qui en sont responsables ".

Le président Aoun a par ailleurs souligné qu’" un changement doit se faire au niveau des différents interlocuteurs qui dialoguent sans résultat et je peux vous assurer que je suis prêt à en faire partie ".

Enfin, le président de la République a également reçu une délégation du nouveau commandement du parti Baas au Liban, présidé par le secrétaire régional, Ali Hijazi, avec lequel il a discuté de la situation dans le pays et des relations libano-syriennes.

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