
Le Conseil des ministres a adopté vendredi le projet de loi sur l'indépendance judiciaire, marquant une avancée majeure pour le renforcement de l'État de droit dans le pays.
Ce projet de loi vise à garantir l'impartialité des juges en les protégeant des pressions externes, afin d'assurer une prise de décision libre de toute influence. Cette initiative devrait restaurer la confiance du public dans le système judiciaire et renforcer la crédibilité du Liban, tant sur la scène nationale qu'internationale.
Le Premier ministre, Nawaf Salam, a souligné l'importance de cette législation, affirmant: «Cette loi renforce l'impartialité des juges en les protégeant des pressions ou des tentations dans l'exercice de leur fonction.» Il a ajouté que le projet de loi contribuerait également à relancer l'activité économique en «restaurant la confiance nécessaire pour attirer les investissements.» Salam a également précisé que cette réforme visait à «rétablir l'équilibre manquant entre les pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif.»
En outre, le gouvernement a approuvé des exonérations fiscales pour les personnes et entreprises affectées par la guerre récente. Le Conseil des ministres a également validé la recommandation du Conseil supérieur de la défense, qui a émis un avertissement à l'encontre du mouvement Hamas, insistant sur la nécessité de «mettre un terme définitif à toute activité» menaçant la sécurité et la souveraineté libanaises.
Le ministre de l'Information, Paul Morcos, a détaillé les principales dispositions du projet de loi, soulignant que le ministre de la Justice avait expliqué le mécanisme garantissant l'indépendance financière du pouvoir judiciaire, avec l’allocation d'un budget spécifique au sein du ministère de la Justice. Morcos a également insisté sur l'importance de l'autonomie financière du pouvoir judiciaire, qui assure son indépendance face à toute pression externe.
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