L’ancien secrétaire d’État adjoint américain pour les affaires du Moyen-Orient, David Schenker a déclaré mardi que "le Liban possède un gouvernement qui évite d’implémenter des réformes", notant que "personne ne pourra venir en aide au pays du Cèdre tant que ce dernier refuse de s’aider lui-même".
Dans un entretien accordé à Asas Media, M. Schenker a abordé plusieurs thèmes relatifs à l’actualité libanaise, notamment l’élection présidentielle, la délimitation de la frontière maritime avec Israël et l’incident survenu à al-Aqbiyé.
L’élection présidentielle
M. Schenker a semblé confiant vis-à-vis de l’échéance présidentielle, affirmant qu’il prévoit de voir le commandant en chef de l’armée libanaise, Joseph Aoun occuper le palais de Baabda "d’ici trois à quatre mois, vu le développement des évènements au Liban et dans la région". "Joseph Aoun est une personnalité qui saura gérer ses relations avec Washington, mais aussi avec le Hezbollah. Il pourra trouver un équilibre entre les deux parties", a-t-il estimé.
Interrogé sur la position du chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil vis-à-vis de la présidentielle, David Schenker a assuré que le gendre de l’ancien président Michel Aoun "poursuit ses efforts pour être élu à la magistrature suprême et lever les sanctions qui lui sont imposées". "M. Bassil essaie tant bien que mal de trouver un moyen de se débarrasser des sanctions dont il fait l’objet, en dépit du fait que cela relève presque de l’impossible, car l’administration américaine n’opère pas afin que les sanctions soient levées". Et d’ajouter :"J’ignore quel est le but des visites de M. Bassil au Qatar, mais il demeure impopulaire aussi bien au Liban qu’à l’étranger".
La délimitation de la frontière maritime avec Israël
Le diplomate US a abordé cette question en affirmant que "le gouvernement libanais, ainsi que le Hezbollah, ont reconnu l’existence d’Israël". "Le Hezb s’est transformé en un partenaire économique de l’État hébreu. Il créait une ambiance de tensions et d’escalade pour que l’accord soit conclu, car il savait pertinemment que le gouvernement israélien ne voulait pas qu’une guerre éclate", a-t-il indiqué.
Commentant la décision de la formation pro-iranienne de donner son aval pour la conclusion de l’accord, M. Schenker a expliqué que le Hezbollah était initialement contre cette initiative, mais a dû vite céder face à la désapprobation des Libanais qui considéraient cette décision comme étant contraire à l’intérêt général du pays.
Et de souligner : "Pour le moment, il n’existe aucune certitude quant à l’existence ou non de gaz naturel dans les champs libanais. Il n’en demeure pas moins qu’au stade actuel le Liban ne possède pas un climat propice aux investissements".
L’incident d’al-Aqbiyé
L’ancien sous-secrétaire d’État américain s’est également penché sur la mort du soldat irlandais de la Finul, condamnant cette "attaque iranienne préméditée", estimant que le mouvement chiite "pourrait commanditer des assassinats politiques à chaque fois que l’administration Biden se rapproche de la conclusion d’un accord nucléaire avec l’Iran".
Dans un entretien accordé à Asas Media, M. Schenker a abordé plusieurs thèmes relatifs à l’actualité libanaise, notamment l’élection présidentielle, la délimitation de la frontière maritime avec Israël et l’incident survenu à al-Aqbiyé.
L’élection présidentielle
M. Schenker a semblé confiant vis-à-vis de l’échéance présidentielle, affirmant qu’il prévoit de voir le commandant en chef de l’armée libanaise, Joseph Aoun occuper le palais de Baabda "d’ici trois à quatre mois, vu le développement des évènements au Liban et dans la région". "Joseph Aoun est une personnalité qui saura gérer ses relations avec Washington, mais aussi avec le Hezbollah. Il pourra trouver un équilibre entre les deux parties", a-t-il estimé.
Interrogé sur la position du chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil vis-à-vis de la présidentielle, David Schenker a assuré que le gendre de l’ancien président Michel Aoun "poursuit ses efforts pour être élu à la magistrature suprême et lever les sanctions qui lui sont imposées". "M. Bassil essaie tant bien que mal de trouver un moyen de se débarrasser des sanctions dont il fait l’objet, en dépit du fait que cela relève presque de l’impossible, car l’administration américaine n’opère pas afin que les sanctions soient levées". Et d’ajouter :"J’ignore quel est le but des visites de M. Bassil au Qatar, mais il demeure impopulaire aussi bien au Liban qu’à l’étranger".
La délimitation de la frontière maritime avec Israël
Le diplomate US a abordé cette question en affirmant que "le gouvernement libanais, ainsi que le Hezbollah, ont reconnu l’existence d’Israël". "Le Hezb s’est transformé en un partenaire économique de l’État hébreu. Il créait une ambiance de tensions et d’escalade pour que l’accord soit conclu, car il savait pertinemment que le gouvernement israélien ne voulait pas qu’une guerre éclate", a-t-il indiqué.
Commentant la décision de la formation pro-iranienne de donner son aval pour la conclusion de l’accord, M. Schenker a expliqué que le Hezbollah était initialement contre cette initiative, mais a dû vite céder face à la désapprobation des Libanais qui considéraient cette décision comme étant contraire à l’intérêt général du pays.
Et de souligner : "Pour le moment, il n’existe aucune certitude quant à l’existence ou non de gaz naturel dans les champs libanais. Il n’en demeure pas moins qu’au stade actuel le Liban ne possède pas un climat propice aux investissements".
L’incident d’al-Aqbiyé
L’ancien sous-secrétaire d’État américain s’est également penché sur la mort du soldat irlandais de la Finul, condamnant cette "attaque iranienne préméditée", estimant que le mouvement chiite "pourrait commanditer des assassinats politiques à chaque fois que l’administration Biden se rapproche de la conclusion d’un accord nucléaire avec l’Iran".
Lire aussi
Commentaires