" La cause principale n’est pas nous (les proches des victimes, convoqués par la police judiciaire, NDLR) mais l’enquête dans l’affaire de la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020 ", déclare William Noun, dont le frère Joe (pompier) a été tué dans la tragédie. Il fait partie des personnes convoquées mais croit savoir que si la procédure judiciaire suit son cours normal, il ne devrait pas y avoir de " complications ", similaires à celles qu’il a subies en fin de semaine, après avoir été interpellé par la Sécurité de l’Etat et retenu sans mandat d’arrêt formel.

Il s’exprimait avant d’entrer à la caserne de Verdun (Beyrouth), avec des proches des victimes de la double explosion du 4 août 2020, convoqués par la police judiciaire pour être interrogés, sous la supervision de l’avocat général près le parquet d’appel de Beyrouth, le juge Zaher Hamadé, sur le sit-in observé mardi dernier devant le palais de Justice de Beyrouth.