L’ambassadeur de l’Union européenne au Liban Ralph Tarraf, a dénoncé, lors d’une réception organisée jeudi à la Maison des Nations unies à Beyrouth, la situation au Liban. Il a estimé que "le pouvoir de décision dans le pays du Cèdre est paralysé et qu’au regard des pertes économiques qu’il subit, il est temps de relever tous les défis". M. Tarraf a, dans ce sens, précisé "disposer de tous les moyens nécessaires pour soutenir le Liban, à condition que les décideurs optent pour la restructuration du service public, de sorte qu’il soit soumis à plus de transparence". Il a insisté sur l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs.

M. Tarraf a rappelé que l’UE a "aidé le Liban pour réformer son système de gouvernance et contribué à la création de la Commission nationale de lutte contre la corruption, à la mise en œuvre de la loi sur les marchés publics et à la mise en place d’une stratégie pour contrer le terrorisme".

Et de poursuivre qu’"en 2018, l’Union européenne et d’autres organisations présentes à la conférence CEDRE ont promis des investissements à long terme pour contribuer à la modernisation des infrastructures du pays". M. Tarraf a, à cet égard, insisté sur "l’étroite collaboration établie avec le gouvernement libanais pour répondre aux besoins croissants du peuple et des réfugiés syriens, notamment en matière d’éducation, de santé et d’amélioration des systèmes d’approvisionnement en eau".

Se penchant sur le dossier des réfugiés syriens, M. Tarraf a indiqué que "l’Union européenne ne s’est jamais opposée à leur retour dans leur pays, mais que cette démarche n’aura lieu que dans les meilleures conditions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui".

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