L’agent de change et expert financier, Hassan Moukalled, est la nouvelle cible des sanctions américaines. Mardi, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control, OFAC) du département du Trésor américain a condamné M. Moukalled, son entreprise CTEX Exchange, ainsi que ses enfants, Hassan, Rayan et Rani Moukalled pour des liens financiers qu’ils auraient avec le Hezbollah, parti pro-iranien.
Présumé coupable de profiter de la crise économique dans laquelle sombre le pays depuis 2019, M. Moukalled aurait étroitement collaboré avec des responsables financiers du Hezbollah, qui figurent sur la liste noire des États-Unis. Il aurait ainsi réalisé, d’après l’OFAC, des transactions commerciales au nom du Hezbollah dans toute la région. M. Moukalled est accusé d’avoir créé, au nom du Hezbollah, son entreprise CTEX, décrite par l’entité américaine comme une «société écran financière». Et de préciser qu’«en l’espace d’un an, CTEX aurait obtenu une part de marché importante dans le secteur du transfert de devises au Liban».
Toujours d’après le communiqué, Hassan Moukalled travaille en étroite coordination avec Mohammad Kassir, un haut responsable financier du Hezbollah visé par des sanctions, et représente le Hezbollah aux négociations avec des investisseurs et partenaires potentiels, et même des officiels de gouvernements étrangers.»
Hassan Moukalled aurait ainsi coordonné plusieurs affaires avec Mohammed Kassir, «y compris des accords commerciaux impliquant la Russie, et des efforts d’aider le Hezbollah à acquérir des armes destinées à être utilisées» par le parti. D’après le communiqué, «Hassan Moukalled a publiquement reconnu» les charges reconnues contre lui.
«Des mesures ont été prises contre un changeur corrompu, dont l’ingénierie financière soutient activement le Hezbollah et se fait aux dépens du peuple libanais et de l’économie du pays du Cèdre ». Cette déclaration du sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier, Brian E. Nelson s’inscrit dans le cadre de la mission que se sont fixés les États-Unis de combattre tous ceux qui exploitent leurs positions privilégiées à des fins personnelles.
Un «business» familial condamné
Rayyan Moukalled aurait «parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique» à son père, dont les biens sont gelés. De son côté, Rani Moukalled, est soupçonné d’avoir «agi ou prétendu agir pour, ou au nom de, CTEX, de manière directe ou indirecte».
À la suite de ces nouvelles mesures, il est indiqué dans le compte rendu que «tous les biens des personnes et entités nommées ci-dessus, et toute entité qui relève d’elles, directement ou indirectement, sont sujettes aux sanctions américaines».
Présumé coupable de profiter de la crise économique dans laquelle sombre le pays depuis 2019, M. Moukalled aurait étroitement collaboré avec des responsables financiers du Hezbollah, qui figurent sur la liste noire des États-Unis. Il aurait ainsi réalisé, d’après l’OFAC, des transactions commerciales au nom du Hezbollah dans toute la région. M. Moukalled est accusé d’avoir créé, au nom du Hezbollah, son entreprise CTEX, décrite par l’entité américaine comme une «société écran financière». Et de préciser qu’«en l’espace d’un an, CTEX aurait obtenu une part de marché importante dans le secteur du transfert de devises au Liban».
Toujours d’après le communiqué, Hassan Moukalled travaille en étroite coordination avec Mohammad Kassir, un haut responsable financier du Hezbollah visé par des sanctions, et représente le Hezbollah aux négociations avec des investisseurs et partenaires potentiels, et même des officiels de gouvernements étrangers.»
Hassan Moukalled aurait ainsi coordonné plusieurs affaires avec Mohammed Kassir, «y compris des accords commerciaux impliquant la Russie, et des efforts d’aider le Hezbollah à acquérir des armes destinées à être utilisées» par le parti. D’après le communiqué, «Hassan Moukalled a publiquement reconnu» les charges reconnues contre lui.
«Des mesures ont été prises contre un changeur corrompu, dont l’ingénierie financière soutient activement le Hezbollah et se fait aux dépens du peuple libanais et de l’économie du pays du Cèdre ». Cette déclaration du sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier, Brian E. Nelson s’inscrit dans le cadre de la mission que se sont fixés les États-Unis de combattre tous ceux qui exploitent leurs positions privilégiées à des fins personnelles.
Un «business» familial condamné
Rayyan Moukalled aurait «parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique» à son père, dont les biens sont gelés. De son côté, Rani Moukalled, est soupçonné d’avoir «agi ou prétendu agir pour, ou au nom de, CTEX, de manière directe ou indirecte».
À la suite de ces nouvelles mesures, il est indiqué dans le compte rendu que «tous les biens des personnes et entités nommées ci-dessus, et toute entité qui relève d’elles, directement ou indirectement, sont sujettes aux sanctions américaines».
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