Transparency International a rendu mardi son rapport annuel sur l’indice de perception de la corruption (IPC) pour 2022. Sans surprise, le Liban s’est retrouvé parmi les pays les plus corrompus, trônant à la 150e place sur une liste de 180 pays. Une place qu’il partage avec l’Afghanistan, le Cambodge, la République Centrafrique, le Guatemala, le Nigéria et le Tajikistan, et qu’il maintient depuis 2021.
L’IPC classe 180 pays et territoires à travers le monde en fonction de leur niveau de corruption dans le secteur public, sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). Dans ce classement, le Liban a obtenu une très mauvaise note: 24 sur 100.
Dans son rapport, Transparency International souligne la spirale de catastrophes économiques, politiques et sociales dans laquelle le pays est pris depuis le début de la crise en 2019. «Les fonctionnaires de l’État volent les fonds destinés à la reconstruction, tandis que d’autres responsables évitent de rendre des comptes sur de nombreux points, même pour l’explosion du port (4 août 2020) au sujet de laquelle il existe des preuves suggérant qu’ils étaient au courant des risques» liés au stockage de nitrate d’ammonium au port, selon le texte.
Transparency International juge «insuffisante» la loi anticorruption de 2020, «même si elle a pris des mesures importantes pour corriger certains des problèmes liés à la corruption». «Des lacunes subsistent au niveau de la transparence des nominations à la commission anticorruption et de la loi sur les marchés publics adoptée en 2021», lit-on dans le rapport. «Les conflits dans le pays s’aggraveront sans réformes politiques fondamentales pour venir à bout de la corruption et atténuer l’impact des crises», estime l’ONG.
L’IPC classe 180 pays et territoires à travers le monde en fonction de leur niveau de corruption dans le secteur public, sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). Dans ce classement, le Liban a obtenu une très mauvaise note: 24 sur 100.
Dans son rapport, Transparency International souligne la spirale de catastrophes économiques, politiques et sociales dans laquelle le pays est pris depuis le début de la crise en 2019. «Les fonctionnaires de l’État volent les fonds destinés à la reconstruction, tandis que d’autres responsables évitent de rendre des comptes sur de nombreux points, même pour l’explosion du port (4 août 2020) au sujet de laquelle il existe des preuves suggérant qu’ils étaient au courant des risques» liés au stockage de nitrate d’ammonium au port, selon le texte.
Transparency International juge «insuffisante» la loi anticorruption de 2020, «même si elle a pris des mesures importantes pour corriger certains des problèmes liés à la corruption». «Des lacunes subsistent au niveau de la transparence des nominations à la commission anticorruption et de la loi sur les marchés publics adoptée en 2021», lit-on dans le rapport. «Les conflits dans le pays s’aggraveront sans réformes politiques fondamentales pour venir à bout de la corruption et atténuer l’impact des crises», estime l’ONG.
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