
Le président de la République libanaise, Joseph Aoun, a réaffirmé, dimanche, son engagement à tenir ses promesses concernant le contrôle des armes illégales et la lutte contre la corruption. Cette déclaration a été faite à l’issue d’une rencontre à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Mar Béchara Boutros Raï.
Le chef de l’État s’est rendu au siège patriarcal à l’occasion de la fête de Pâques, pour présenter ses vœux au cardinal Raï et assister à la messe pascale. À l’issue de la rencontre, le président Aoun a souligné que «toute question controversée à l’échelle nationale ne peut être abordée que par le dialogue et la communication».
Il a également rappelé que «la décision de limiter les armes à l’État a été prise dès le discours inaugural et elle sera mise en œuvre». Avant d’ajouter: «Notre combat le plus important reste la lutte contre la corruption. Le train de la résurrection du Liban est en marche et rien ne pourra l’arrêter.»
Le patriarche maronite a, pour sa part, exprimé son soutien au président au cours de son sermont pour Pâques, déclarant: «Tant que nous convenons que les armes hors du contrôle de l’État nuisent aux intérêts du Liban, nous devons affirmer avec force que seule l’armée nationale est garante de la protection du pays.»
Il a conclu en affirmant que «c’est par la franchise que s’apaisent les différends, que les hostilités s’effacent et que les mentalités évoluent».
Par ailleurs, le patriarche est tombé à terre à deux reprises alors qu'il présidait la Divine Liturgie et a poursuivi la messe assis.
Après avoir trébuché au début de la messe de Pâques, il a été transféré immédiatement après la messe à l'hôpital de Naqqash pour des examens médicaux , l'empêchant de recevoir les personnes venues le saluer.
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