Le Conseil national de la recherche scientifique libanais (CNRS-L) a essayé jeudi de tempérer et de calmer la population prise de panique au lendemain de la secousse enregistrée au sud du Hermel et des propos tenus à cet égard par la directrice du Centre national de géophysique du CNRSL, Marlene Brax. À la suite des secousses, elle avait souligné que celles-ci "n’étaient pas une réplique du tremblement de terre de Turquie, mais en sont distinctes", notant une "activité sismique anormale" dans le pays.

Dans un communiqué, le CNRS-L a ainsi précisé que "le Centre national de géophysique enregistre chaque jour un certain nombre de tremblements que les citoyens ne ressentent souvent pas (environ 600 par an)". "Toutefois, en raison des événements géologiques récents dans la région, tout mouvement supplémentaire devrait – d’un point de vue scientifique – être suivi".

"Mme Brax n’a jamais annoncé qu’un tremblement de terre était inévitable, puisque la science elle-même est incapable de le prédire", a ajouté le CNRS-L, précisant qu’il est "la seule autorité autorisée à fournir des informations scientifiques relatives aux tremblements de terre au Liban et qu’il est en coordination constante avec le département de gestion des catastrophes, à cet égard".

Et de noter, enfin, que "les mesures de sécurité suivies à l’échelle mondiale lorsqu’un tremblement de terre supérieur à 4 degrés est enregistré sont des mesures préventives adoptées par tous les pays dotés de stratégies pour la gestion des catastrophes". "Cela ne signifie en aucun cas qu’un séisme dévastateur surviendra, comme il a été annoncé sur les réseaux sociaux", a conclu le CNRS-L.