Le leader des Forces libanaises Samir Geagea a rendu samedi un vibrant hommage à Charles Malek, " qui incarne dans sa pensée la marche du peuple libanais obstiné dans son aspiration à la liberté, au développement, au changement, à la vigueur et à la fermeté ".

Au terme d’une cérémonie samedi en l’honneur de Charles Malek, né il y’a 117 ans, le leader des FL a souligné que " la résistance libanaise a commencé par contrer les projets assimilationnistes, en passant par le renversement du projet palestinien, conduisant à l’expulsion de l’occupant (syrien). Il a ainsi souligné la nécessité de " poursuivre cette résistance en luttant contre toutes les tentatives d’appauvrissement et d’assujettissement du Liban dans le but de changer son identité ". Le leader des FL a dans ce sens dénoncé " le pouvoir corrompu milicien et tyrannique ", soulignant que " nous assistons à l’assassinat du Liban de Charles Malek. "

Le chef des Forces libanaise a également critiqué ceux qui dénoncent tous les partis en généralisant, par peur de nommer les corrompus par leur nom. " Il n’est pas vrai qu’ils sont tous corrompus " a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le service d’information des Forces libanaises a dénoncé en début de journée " l’entêtement " du chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil au sujet de la présidence de la République, alors que " c’est lui (le CPL) qui a livré au cours des 6 dernières années le pays à un pouvoir milicien qui s’est emparé de toute décision, y compris le choix du président de la République. "

Les Forces libanaises ont par ailleurs dénoncé l’incohérence de Gebran Bassil , " qui s’était vivement opposé au cours des derniers mois à la tenue des Conseils de ministres, estimant que ces réunions étaient anticonstitutionnelles, sachant que d’après la Constitution, le gouvernement peut se réunir pour traiter des dossiers urgents ", alors que le même CPL se prépare à participer à la prochaine séance législative (anticonstitutionnelle) puisque le Parlement reste un collège électoral jusqu’à l’élection d’un chef de l’Etat.