Dans un communiqué publié lundi soir, la SGBL a rejeté totalement et en bloc toutes les accusations sans fondement de blanchiment d’argent lancées par la procureure Ghada Aoun, soulignant que la démarche de Mme Aoun comporte de nombreux vices de forme et de fond.

En réponse aux accusations de la magistrate, la SGBL précise ainsi ce qui suit:

“1: La SGBL, présidée par M. Antoun Sehnaoui, rejette en bloc toutes les accusations mentionnées dans la plainte (déposée par Mme Aoun) et la décision infondée qui a été prise. La SGBL n’a commis absolument aucun acte contraire à la loi; elle réitère son engagement total et absolu à respecter toutes les lois et règlementations en vigueur, au Liban comme à l’étranger, notamment celles relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

2: La décision susmentionnée n’a aucun fondement, légal ou autre. Il s’agit d’une décision arbitraire prise pour des motifs et des considérations purement politiques par une juge qui a été dessaisie du dossier par le parquet près la Cour de cassation et le Conseil supérieur de la magistrature, pour actes de procédures comportant des vices de fond. Les orientations politiques de la juge Ghada Aoun sont évidentes, de même que l’identité et les motifs de ceux qui commandent ses actions.

Nul n’ignore en outre que la justice et les permutations judiciaires ont été bloquées pour empêcher que Mme Aoun ne soit destituée de ses fonctions, alors qu’elle enfreint les lois et procédures judiciaires, sans compter qu’elle a été déférée devant le conseil de discipline en raison des dizaines de plaintes portées contre elle devant l’Inspection judiciaire pour ses violations flagrantes et innombrables.

Les agissements de la juge Ghada Aoun – qui se poursuivent encore – requièrent un sursaut de la part du Conseil supérieur de la magistrature et du parquet général près la Cour de Cassation, afin de mettre un terme à ses abus qui menacent la stabilité nationale et ternissent la réputation de la justice libanaise qui reste l’unique instance garante du droit et de l’application des lois.

3: La SGBL et le président de son conseil d’administration, M. Antoun Sehnaoui, présenteront tous les recours nécessaires devant les autorités judiciaires compétentes, avec les motifs et moyens de défense adéquats, en vue de rendre caduques toutes les procédures viciées et partiales prises par la juge Ghada Aoun, et, in fine, obtenir un non-lieu du fait qu’ils n’ont commis aucune infraction à la loi de quelque nature que ce soit.

La SGBL et le président du conseil d’administration, M. Antoun Sehnaoui, conserveront tous leurs droits, sans exception, vis-à-vis de toute partie, quelle qu’elle soit ".

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