Au Liban, les déchets électroniques s’accumulent et s’entassent sous l’œil indifférent des pouvoirs publics.

Chaque année, plus de 46.000 tonnes d’équipements en tout genre (ordinateurs, téléphones portables, réfrigérateurs et autres articles électroménagers) sont jetées dans les décharges ou, pire, dans la nature. Moins d’1% seulement est récupéré pour être recyclé.

La poignée d’organisations compétentes (ONG et entreprises habilitées) croulent littéralement sous les déchets électroniques. Elles tentent tant bien que mal de les réparer, quand elles le peuvent, ou de les traiter. Les matériaux rares sont alors récupérés pour être réutilisés ou revendus.

Hormis quelques rares aides internationales, le secteur manque cruellement d’investissements propices à son développement. Pourtant, l’enjeu est majeur: comme pour les déchets dans leur ensemble, recycler l’électronique permettrait la création d’emplois qualifiés. La généralisation de la revente et de la réutilisation de ces matières précieuses serait grandement bénéfique tant pour l’économie libanaise que pour l’environnement.