Le Rassemblement de Saydet el-Jabal a affirmé lundi à l’adresse des pays arabes et en réponse à la conférence de presse dimanche du colonel Turki al-Maliki, porte-parole de la coalition arabe contre les Houthis au Yémen, que “le Liban et les Les Libanais n’ont rien à voir avec le terrorisme perpétré par le Hezbollah”.

Au cours de sa réunion hebdomadaire virtuelle lundi en présence notamment des anciens députés Ahmad Fatfat, Antoine Andraos, Farès Souhaid et Marwan Hamadé, Saydet el-Jabal observé une minute de silence à la mémoire de l’ancien ministre Mohammad Chatah, assassiné dans un attentat à la voiture piégée le 27 décembre 2013 à Beyrouth.

Évoquant “la description politique minutieuse du blocage faite par le patriarche maronite”, Mgr Béchara Raï, lors de l’office dominical à Bkerké, en présence du président de la République, Michel Aoun, le rassemblement a estimé que " la démission immédiate du chef de l’État est devenue nécessaire du moment qu’il n’a pas réussi à libérer l’État et à ôter toute légitimité aux armes du Hezbollah en tant que bras armé de l’Iran”.

“Tout autre propos n’est que matière à mobilisation électorale”, a noté le rassemblement dans un communiqué publié à l’issue de la réunion.
Saydet el-Jabal a par ailleurs dénoncé “toute atteinte contre n’importe quel pays arabe, affirmant qu’il se tient aux côtés de la stabilité et de la sécurité nationale de tous les États arabes”.

“Ce que la coalition a présenté comme preuves concernant l’implication du Hezbollah au Yémen n’est pas surprenant. Les premiers signes de cet engagement dans cette région était la tentative d’assassinat de l’ancien émir du Koweït, cheikh Jaber Ahmad, en 1985, c’est-à-dire aux débuts de ce parti, iranien par ses penchants, son financement, son armement et son équipement”, ajoute le communiqué.

“Le Hezbollah, à l’instar du Hach el-Chaabi, des Houthis et autres, sont des ramifications de l’Iran et le Liban et les Libanais n’ont rien à voir avec le terrorisme perpétré par ce parti. Ils en souffrent au quotidien, tant dans sur le plan de la souveraineté qu’au niveau de leurs conditions de vie”, a souligné Saydet el-Jabal.

“À nos frères arabes, nous assurons que les Libanais sont, comme vous les avez connus, les partisans de l’arabité, la paix, l’ouverture, la solidarité et la tolérance”, conclut le texte.