Les réactions se sont multipliées en ce 14 mars 2023. Il faut dire que 18 ans plus tôt, en 2005, les Libanais se sont unis autour d’une même cause. Peu de temps après la mort de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, ils se sont tous soulevés contre l’occupation syrienne. Aujourd’hui, différentes personnalités politiques souverainistes se remémorent, chacune à sa manière, la Révolution du Cèdre.

Pour le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, le parti qu’il représente est " resté fidèle à la cause du 14 mars ".

De son côté, l’ancien premier ministre Saad Hariri a écrit pour l’occasion, sur son compte Twitter : " le 14 mars… une fabrication libanaise par excellence, un épisode qui rayonne de liberté et qui ne tombera pas dans l’oubli ".

Pour sa part, le député FL, Ghayath Yazbek a mis la lumière sur le rôle crucial qu’a joué et que continue de jouer son parti depuis ce jour glorieux qu’est le 14 mars 2005 : celui de protecteur. Il a précisé aussi sur son compte Twitter que le " Liban retrouvera son image ancienne quelles que soient les difficultés rencontrées ".

Le député Pierre Bou Assi a lui rendu hommage à tous ceux qui se sont mobilisés le 14 mars 2005. " Sans vous, le Liban aurait toujours été sous occupation syrienne. Ensemble, nous poursuivons notre route pour la libération et la reconstruction, peu importe les obstacles ".

Sur son compte Twitter, le député Nadim Gemayel a indiqué que le " Liban ne connaîtra pas de salut avant qu’il n’y ait un nouveau 14 mars… avant une unification des musulmans et des chrétiens exigeant que l’emprise de la milice iranienne sur le Liban soit levée et que le pays retrouve sa souveraineté ".

https://twitter.com/nadi

Elias Hankach a, lui, tweeté : " le 14 mars n’est pas un souvenir, mais une approche que l’on continuera de cerner jusqu’à ce que le Liban devienne un État moderne de droit aux institutions préservées ".

Un avis partagé par le député Achraf Rifi : " le 14 mars est une étape glorieuse de l’histoire du Liban qui a ouvert la voie au 17 octobre et au lendemain desquels un nouveau Liban doit voir le jour, loin de toute tutelle et de toute corruption ".

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