Le député Marwan Hamadé, membre du Rassemblement démocratique, a indiqué que " l’équation Sleiman Frangié (à la présidence) – Nawaf Salam (Premier ministre) a été lancée non seulement par la France, mais avait également des sources libanaises qui ne sont pas loin de la présidence du Parlement ".

Dans une interview à la " Voix du Liban ", M. Hamadé a souligné que " cette idée a rencontré une opposition saoudienne, et les États-Unis ne l’ont pas adoptée et n’ont pas soutenu la France ".

Il a ajouté: " Quant aux autres pays arabes, ils considèrent, comme l’Arabie saoudite, que ceux qui ont avancé la candidature de Sleiman Frangié ne sont pas rassurants ". " Il ne s’agit pas de M. Frangié mais de ceux qui se tiennent derrière lui, à savoir (le président syrien) Bachar el-Assad et Téhéran, qui n’inspirent aucune confiance ", a-t-il souligné.