Le ministre sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui a plaidé jeudi pour l’élection d’un " président la République capable de bâtir un État et non qui plaise à toutes les parties ", au cours d’un entretien avec une délégation de l’Ordre de la presse, conduite par Aouni el-Kaaki.
Le ministre a par ailleurs assuré que " les élections municipales, qui sont une échéance constitutionnelle, doivent se tenir dans les délais ", mais sans confirmer si elles auront lieu effectivement.
Il a expliqué qu’au niveau de son département, les préparatifs du scrutin se poursuivent. " Le corps électoral sera convoqué au début du mois d’avril et les élections s’étendront sur quatre étapes (les dimanches) en mai ", a-t-il dit, avant d’ajouter: " Le ministère ne sera pas l’instigateur d’un report et ne prendra pas ce genre de décision ".
Interrogé par ailleurs au sujet du phénomène des tirs dans le périmètre de l’aéroport de Beyrouth, il a souligné que " le règlement de ce problème, comme tous ceux auxquels le pays est confronté d’ailleurs, exige l’édification d’un État au sens authentique du terme ". En attendant, a-t-il poursuivi, " les services de sécurité et l’armée coordonnent à l’échelle nationale en vue de préserver la sécurité et la stabilité ".
M. Maalaoui a en outre précisé que le centre d’enregistrement des véhicules de Dékouané (Nafaa), va rouvrir ses portes, précisant que des officiers et des agents des Forces de sécurité intérieure y seront affectés. Ce centre avait fermé ses portes après la découverte d’une affaire de corruption à cause de laquelle une vingtaine de fonctionnaires ont été arrêtés.
