Melhem Khalaf, député de Beyrouth, et Najat Saliba, députée du Chouf, ont appelé les différentes parties politiques à "libérer les gens de leurs malheurs". "C’est une honte que nous permettions à d’autres pays d’essayer de débloquer la présidentielle, et que nous ne fassions rien à cet égard", a déclaré M. Khalaf lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, avec Najat Saliba, à l’occasion du 78e jour du sit-in qu’ils observent au Parlement.

"Nous avons l’impression d’être pris dans un cercle vicieux, a regretté M. Khalaf. Le Liban est en danger, tout comme la démocratie. Comme si on faisait fi de la détresse des gens. Il n’est pas concevable que la Chambre se réunisse uniquement pour annoncer un accord ou un compromis, au lieu de procéder à une élection purement libanaise."

Quant à Najat Aoun-Saliba, elle est revenue sur le féminicide dont a été victime Zeinab Zeaïter. "Le crime a été commis en toute impunité devant les enfants de la victime, a-t-elle dénoncé. Nous avons adressé une note au ministre de la Justice, parce que nous considérons que ce crime touche les femmes vulnérables. Nous ne pouvons plus rester silencieux face à ces crimes."