Le ministre sortant de l’Information, Ziad Makari, a affirmé que le chef des Marada, Sleiman Frangié, ne maintiendra pas sa candidature s’il n’obtient pas l’aval des pays du Golfe. Dans une interview accordée à la chaîne al-Horra, M. Makari, proche de Sleiman Frangié, a souligné que le soutien des pays arabes et plus particulièrement des États du Golfe est une "condition sine qua none que devrait satisfaire tout candidat à la présidentielle et telle est la ferme conviction de Sleiman Frangié et de son équipe".

En réponse à une question sur les informations faisant état d’une entrevue entre le président français Emmanuel Macron et Sleiman Frangié, M. Makari a démenti la tenue d’une telle réunion. Il a précisé que la visite effectuée par M. Frangié à Paris, fin mars, avait pour objectif d’examiner "les garanties" réclamées par les Français et qui portent sur les points suivants: les relations avec le Golfe, la stratégie de défense, le trafic du Captagon, les réfugiés syriens et les armes du Hezbollah.