Le ministère des Affaires étrangères a souligné mardi que le Liban était absent de la réunion "consultative" sur la Syrie qui s’était tenue la veille à Amman parce que "l’invitation était limitée aux pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi qu’à l’Égypte, la Jordanie et l’Irak qui se réunissent périodiquement".

Lundi, les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, de la Jordanie, de l’Égypte et de l’Irak se sont réunis avec leur homologue syrien pour discuter des moyens de faciliter le retour des réfugiés syriens des pays voisins et de rétablir le contrôle de l’État.

Saluant la tenue de cette réunion, le palais Bustros a souhaité que celle-ci soit l’occasion pour la Syrie de "se redresser en préservant son unité, sa souveraineté et son indépendance", d’"alléger les souffrances du peuple syrien" et de "contribuer au retour sûr des déplacés syriens dans leur pays".

Dans son communiqué, le palais Bustros a appelé à l’élaboration d’une feuille de route pour résoudre la crise syrienne. Il a fait savoir que le Liban, "qui porte depuis douze ans le fardeau de la présence syrienne, est prêt à participer à la solution en coordination avec les différentes parties concernées, notamment les pays arabes". "Le Liban met à contribution tous les moyens dont il dispose pour aboutir à une solution arabe globale", lit-on dans le texte. "La non-implication du Liban dans les efforts menés pour résoudre la crise syrienne, notamment la question des déplacés, aggrave les défis auxquels il est confronté."