Le président de la Chambre, Nabih Berri, a insisté sur la nécessité " que l’élection d’un président de la République ait lieu au plus tard le 15 juin prochain ". Il a également déclaré " refuser qu’un nouveau gouverneur de la Banque du Liban soit nommé avant l’élection du prochain chef de l’État, de même que le commandement de l’armée ".

Le Liban est sans président depuis novembre dernier; le tandem Hezbollah-Amal boycottant les sessions électorales pour faire pression sur les souverainistes et imposer son agenda pro-iranien. Plusieurs initiatives sont en cours actuellement pour tenter un déblocage permettant de dégager un consensus sur le nouveau président, ou, au moins, d’unir les forces d’opposition à l’axe de la moumanaa autour d’une candidature. Les institutions libanaises sont toutes presque à l’arrêt et la fin du mandat du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, le 31 juillet prochain, agit comme une épée de Damoclès.

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