Le président de la République libanaise Michel Aoun a répondu d’une manière à peine voilée aux propos tenus lundi soir par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah qui avait tiré à boulets rouges sur Washington et Riyad, accusant notamment l’Arabie Saoudite de se livrer à du " terrorisme " et de " détenir des milliers de Libanais en otages ".

" Nous sommes soucieux de nos relations avec les communautés arabe et internationale, plus particulièrement avec les pays du Golfe et à leur tête l’Arabie Saoudite, a souligné mardi matin le président Aoun. Ce soucis devrait être réciproque car il est dans l’intérêt aussi bien du Liban que des pays du Golfe ".

Lundi soir, le Premier ministre Nagib Mikati avait également stigmatisé les propos de Hassan Nasrallah, soulignant qu’ils ne représentent nullement le point de vue du gouvernement " et de la majorité des Libanais ".