Le métropolite de Beyrouth Elias Audi s’est étonné qu’il existe toujours au Liban des citoyens " qui adorent des idoles, représentées par des leaders ou des intérêts matériels, et des sièges rongés par la corruption ".

Dans son homélie dimanche, il a accusé les hommes politiques de " semer les péchés au lieu de laver ceux qu’ils ont causés à un peuple souffrant d’oppression, de pauvreté et d’humiliation ".

Il a ajouté : " Ce peuple s’est révolté, a été en colère et a rejeté les actions des responsables, mais il a réélu ceux qui ont causé ses douleurs et la perte de ses ressources et de ses économies, se plongeant dans un abîme plus profond. Puisse ce que vit le peuple être une leçon de discernement et de prise de position. "

Mgr Audi a souligné que " choisir des représentants du peuple ne signifie pas de se soumettre à eux et de fermer les yeux sur leurs erreurs, mais de leur demander des comptes ", relevant que le choix doit être fait en fonction de l’intégrité, l’expérience et la loyauté envers ce pays ".

"Où sont passées les promesses faites il y a un an? Quand est-ce-que le Parlement ouvrira ses portes pour élire un président ? Est-il approprié pour le Liban que son président ne participe pas à un sommet arabe ou international? ", a-t-il encore martelé.

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