La Rencontre de Saydet el Jabal a souligné lundi qu’avec l’impasse au Liban bloquant l’élection d’un président, la crise présidentielle se dirige vers les centres de décision à l’étranger. Ceux-ci essaieront, dans un moment régional et international favorable, de proposer des solutions qui incluraient une modification de la Constitution et du système politique selon la balance des pouvoirs contrôlée par la force des armes de Hezbollah. Par conséquent, " tout dialogue pour modifier la constitution sous égide étrangère, est un dialogue soumis aux conditions du parti et ne servant pas à la construction de l’État " peut-on lire dans le communiqué .

" C’est pourquoi la Rencontre renouvelle son attachement à la Constitution et à le Document d’entente nationale (Accord de Taëf, Ndlr) en tant que références essentielles pour toute solution " poursuit Saydet el Jabal.

La Rencontre a aussi rejeté les efforts du ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, pour modifier la résolution 2650 (du Conseil de sécurité des Nations unies) qui avait accordé à la FINUL en 2022, une liberté de mouvement inconditionnelle dans sa zone d’opérations, lui permettant d’effectuer des inspections et des patrouilles sans autorisation préalable de l’armée libanaise. " M. Bou Habib cherche à servir les intérêts du Hezbollah au détriment de l’intérêt national en demandant l’annulation du paragraphe modifié dans la résolution 2650 " poursuit le communiqué.

" Toucher aux résolutions internationales, c’est toucher aux relations extérieures du Liban " souligne les membres de la Rencontre.