À l’issue de la réunion de la commission parlementaire de l’éducation lundi,  Antoine Habchi, membre de cette dernière, a salué les efforts considérables déployés par la commission et par le ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abbas Halabi, pour organiser les examens officiels du Brevet et pour assurer les fonds nécessaires, affirmant ne pas comprendre la " décision irrationnelle " du Conseil des ministres de les annuler.

M. Habchi a déclaré que l’annulation devrait se faire après une étude complète du système d’évaluation et de réforme des programmes scolaires, car cela se répercute négativement à plusieurs niveaux.

Il a ajouté que le Brevet reste un critère essentiel pour certains recrutements dans l’administration publique et que par conséquent l’absence d’examens officiels pourrait conduire à embaucher des personnes n’ayant pas les conditions requises (parce que sans examens, tous les candidats réussiront).

M. Halabi avait déclaré, lundi dans la même lignée, plancher sur des alternatives probables pour pallier l’absence des examens officiels du Brevet.

Le député Habchi a poursuivi que la vraie solution serait de reporter l’octroi des certificats de réussite aux candidats libres jusqu’à l’organisation de nouveaux examens officiels pour maintenir le niveau de ce diplôme. " La responsabilité incombe aux écoles et le ministère de l’Éducation ne doit pas assumer cette responsabilité en délivrant des certificats de réussite".

Le ministre Halabi, a quant à lui rajouté lundi que les examens du Baccalauréat seront maintenus aux dates prévues initialement. Il a également indiqué que le ministère était en contact avec les écoles privées concernant les taux de scolarité de la rentrée prochaine en interdisant à toute école de renvoyer un étudiant n’ayant pas réglé ses frais de scolarité en dollars.