235 personnes sont mortes lors de l’explosion du port de Beyrouth, tandis que 7000 autres ont été blessés. Aujourd’hui, ce sont plus de 150 personnes qui vivent avec un handicap permanent, un chiffre largement sous-estimé en l’absence d’une base de donnée fiable et unifiée.
Mémoires vivantes de l’explosion, ils portent en eux les séquelles de la catastrophe, que ce soit dans leur corps ou dans l’âme : l’indifférence de la classe politique, l’impunité, le sentiment d’humiliation les suivent au quotidien.