La séance législative prévue jeudi au Parlement ne s’est pas tenue, faute de quorum. Seuls 53 députés sur les 65 requis pour assurer le quorum se sont présentés à la Chambre pour participer à la séance, qui devait notamment discuter des textes de loi sur le contrôle des capitaux et le Fonds souverain.

Seuls les députés du Hezbollah, du mouvement Amal, du Parti socialiste Progressiste et certains députés proches du 8 Mars, ainsi que quelques indépendants, notamment Nehmat Frem et Jamil Abboud, étaient présents.

La non-tenue de la session était prévisible en raison du boycott des députés de l’opposition, qui considèrent qu’en l’absence d’un chef de l’État, la première mission des parlementaires est d’élire un président de la République. Les députés du Courant patriotique libre, qui avaient assuré le quorum lors des précédentes séances législatives, n’ont pas non plus assisté à la réunion de jeudi en raison de " l’absence de caractère urgent et nécessaire des points à l’ordre du jour ", selon eux.

Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a averti que " si certains textes de loi ne sont pas adoptés, notamment celui relatif au contrôle des capitaux, la situation économique s’aggravera ".

" Qu’est-ce qui est plus urgent que les points inscrits à l’ordre du jour d’aujourd’hui? ", a demandé M. Mikati en quittant le Parlement après une réunion avec le président de la Chambre, Nabih Berry.

Soulignant le besoin urgent d’adopter une loi pour restructurer le secteur bancaire, Mikati a indiqué: " Nous avons atteint un stade très difficile, qui va s’aggraver si les banques ne sont pas restructurées ".

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