Farès Souhaid, ancien député et président du conseil national pour la levée de l’occupation iranienne du Liban, a dénoncé dimanche une série d’actes d’intimidation menés par l’Iran et ses milices dans les pays de la région en vue d’imposer un changement démographique notable en Irak, en Syrie et au Liban.

Ainsi, M. Souhaid a expliqué sur son compte X que des unités armées obligent des propriétaires de terrains dans la région de Jadriya, à Bagdad, à vendre leurs biens, et ce malgré une intervention de la plus haute autorité chiite irakienne, l’ayatollah Ali al-Sistani. M. Souhaid rappelle dans ce cadre que le patriarche chaldéen de Bagdad Louis Raphaël Sako a été forcé à abandonner les bienfonds chrétiens de la région.

"Après le diktat militaire et politique, le diktat économique et foncier commence", a poursuivi Farès Souhaid, soulignant que des manipulations des registres fonciers ont eu lieu en Syrie durant la guerre syrienne.

L’ancien secrétaire général du 14 Mars a dénoncé des changements démographiques à travers la région qui se font par le biais de moyens de pression et d’intimidation, "afin de saper la prépondérance sunnite en Irak, en Syrie et au Liban" tout en essayant de récupérer les minorités alaouite, chrétienne et druze".

L’ancien député a ainsi esquissé les grandes lignes d’un complot fondé sur une hégémonie iranienne, après le succès militaire de la République islamique.

Farès Souhaid a finalement insisté sur le devoir national, arabe et international, de faire face à cette dangereuse réalité.