Le cheikh Yasser Aoudé a présenté lundi un recours en invalidation devant le Conseil d’État contre la décision prise mercredi dernier par l’autorité en charge de gérer les affaires religieuses et l’état civil, une instance du Conseil supérieur chiite. Celle-ci avait décidé d’interdire à une quinzaine de dignitaires religieux d’exercer une activité religieuse dans le pays. Cette mesure avait été rapidement stigmatisée par le directoire du Conseil supérieur chiite, qui l’avait qualifiée de caduque.