Waddah Sadek , député de Beyrouth, a réagi aux appels au dialogue sur son compte "X" (anciennement Twitter): "J’entends parler de dialogue depuis des mois par le biais des médias, mais nous n’avons aucune information concrète. On nous accuse de l’entraver, alors que nous n’avons reçu aucune invitation officielle jusqu’à présent."

Et M. Sadek de s’interroger: "Qui dirigera ce dialogue? Qui sera invité parmi les 15 blocs parlementaires et les 20 députés indépendants? Quel sera l’ordre du jour? S’agira-t-il d’un dialogue sur le nom du président de la République? Sa mission? Ou sur le nom du président, du Premier ministre et la composition du prochain gouvernement?"

Le député a insisté sur l’importance d’une invitation formelle, précise et officielle pour un dialogue sérieux, avant d’ajouter: "L’appel au dialogue doit être clair, sérieux, détaillé et officiel, et ne doit pas se limiter à des discussions médiatiques sans substance."

Par ailleurs, Georges Okais, membre du bloc parlementaire des Forces libanaises, a également critiqué le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a appelé au dialogue lors de son dernier discours, jeudi dernier, de renvoyer la responsabilité du blocage présidentiel et de parler au nom de tout le peuple alors qu’il n’est pas habilité à le faire. M. Okais a ajouté: "Quelqu’un peut-il nous dire quels sujets seront abordés lors de ce dialogue? Si le dialogue porte sur la présidence de la République, nous divergeons sur le rôle et les responsabilités du président. Comment pourrons-nous nous mettre d’accord là-dessus lors du dialogue?"