Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, estime que "ce qu’il nous faut aujourd’hui n’est pas une conférence de dialogue, mais l’ouverture d’une séance au Parlement pour élire un président de la République". Au terme de sa rencontre, à Meerab, avec l’émissaire français, Jean Yves Le Drian, M. Geagea accuse une fois de plus "le camp de la moumanaa (le Hezbollah et ses alliés) d’être responsables du blocage de la présidentielle".

"Ils entravent les élections au nom du dialogue", affirme M. Geagea, critiquant également le retrait des députés du camp obstructionniste des séances électorales.

Par ailleurs, le leader des FL réaffirme que son parti "ne pose pas de véto à la candidature du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun".