Le bloc du Renouveau a souligné son "attachement aux principes énoncés dans la déclaration finale du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar) à Doha le 17 juillet dernier". Ces derniers avaient fait part de "leur engagement envers la souveraineté et l’indépendance du Liban, la mise en œuvre des réformes et l’application des résolutions internationales", rappelle le bloc, ainsi que "la poursuite de l’enquête dans l’affaire de la double l’explosion au port de Beyrouth, l’élection d’un président intègre qui unifie la nation et la priorité donnée aux intérêts du Liban".

Les propos du bloc sont intervenus au terme de la réunion de ses représentants, les députés Michel Moawad et Fouad Makhzoumi, avec l’envoyé présidentiel français, Jean-Yves Le Drian, à la Résidence des Pins. Ils assurent que la rencontre a été "positive et constructive",  insistant sur "leur confiance dans le rôle de la France en tant que médiateur impartial pour aider le Liban à élire un président de la République."

Le bloc a dans ce cadre appelé à "la tenue de séances électorales ouvertes pour l’élection d’un président, la formation d’un gouvernement de sauvetage dans le but de rétablir la souveraineté, l’État, les institutions, la primauté du droit et la justice, ainsi que la réalisation des réformes nécessaires et le recouvrement des fonds des déposants".

Le bloc du Renouveau soutient que "le dialogue ne doit pas légitimer des conférences de dialogue qui saperaient le rôle des institutions et qui constituent une violation de la Constitution."

Dans ce contexte, les députés du bloc ont réitéré "la position unifiée avec leurs partenaires de l’opposition, refusant catégoriquement de participer à de telles conférences de dialogue et s’opposant aux idées présentées par l’envoyé français".