Georges Okaiss, député des Forces libanaises, a dénoncé mercredi les informations selon lesquelles l’enquête sur l’assassinat d’Elias Hasrouni aurait été clôturée.

" Si ces informations sont exactes, cela signifie que le meurtre est légalisé au Liban, que l’impunité est la règle, que les services de sécurité et la justice sont devenus inutiles et que le Liban a non seulement besoin de ‘forces de maintien de la paix’ mais d’une protection internationale directe ", a-t-il écrit sur la plateforme X.

À cela, il a ajouté : " Tout cela nous pousse à remettre en question l’utilité des élections présidentielles, de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI) et des réformes, si le gouvernement et les institutions sont absents et que la loi n’est pas respectée ".

Et de poursuivre : " En tant que forces souveraines, l’histoire nous fera assumer la responsabilité de ne pas avoir demandé la protection internationale, à un moment où la nation se vide de sa jeunesse et de ses compétences, et se remplit de déplacés syriens jouissant d’aides internationales qui ont des relents de complot et de réfugiés palestiniens dont les combats à l’interne ruinent notre pays ".

On rappelle que le 2 août dernier, Elias Hasrouni, un responsable de la région de Bint Jbeil au sein du parti des FL, a été retrouvé mort dans une forêt de la région. Des caméras de surveillance installées dans les maisons voisines du lieu de l’incident auraient révélé qu’un guet-apens soigneusement planifié, impliquant au moins deux voitures, avait été tendu à la victime, enlevée puis tuée.