Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, et l’ancien président Michel Aoun se sont rendus dimanche au Akkar, au Liban-Nord.

Dans un discours qu’il a prononcé à Kobeiat, M. Bassil a critiqué ceux qui pariaient que le bloc du CPL serait réduit à moins de dix membres après les élections législatives de 2022, affirmant que son courant ne s’affaiblira jamais et "deviendra plus fort en passant dans les rangs de l’opposition".

"Notre courant est fondé sur le slogan de notre armée, ‘Honneur, sacrifice et loyauté’, et nul ne peut établir de distinction entre le CPL et l’armée libanaise", a-t-il ajouté.

Les remarques de M. Bassil interviennent alors que le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, est considéré par de nombreuses parties comme le candidat consensuel le plus apte à être élu à la présidence. Le beau-père de M. Bassil, Michel Aoun, était lui-même commandant de l’armée avant d’être élu président. Son mandat a pris fin le 31 octobre, et le pays est plongé dans une vacance présidentielle depuis lors.

Par ailleurs, M. Bassil a exprimé son appui à l’ouverture de l’aéroport de Kleyat, un projet défendu par des députés du Liban-Nord. Il a déclaré que "cet aéroport est crucial, non seulement pour le Akkar mais pour l’ensemble du Liban". Il a expliqué que cela "nécessitait un financement, une décision du Cabinet, une loi au Parlement et un processus d’appel d’offres compétitif".

M. Bassil a en outre reconnu que des initiatives telles que ses propositions de décentralisation administrative élargie et de fonds fiduciaire nécessitaient un consensus parmi les Libanais. Il a souligné l’importance du dialogue comme "seul chemin pour parvenir à ce consensus".

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !