Le chef du Courant Patriotique Libre, Gebran Bassil, a déclaré qu’ " afin de préserver l’accord de Taëf, nous devons veiller à son application ", avant d’ajouter :" Il est de notre devoir de mener des réformes dans notre pays pour attirer les investisseurs ".

À l’issue de sa rencontre mardi avec le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Dériane, à Dar el-Fatwa, M. Bassil a annoncé qu’il ne se prononcerait pas sur la fin ou non de l’initiative française, concernant la présidentielle au Liban. Il a, dans ce sens, souligné " qu’un président qui ne bénéficie pas d’un appui réel, ne réussira pas ".

Il a par ailleurs demandé au mufti de " ne pas percevoir négativement la décentralisation car elle contribue au développement régional ".

Sur la crise des migrants syriens, M. Bassil a indiqué que la solution réside dans " de simples efforts déployés par les services de sécurité ".