Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, s’en est pris au chef du Parlement, Nabih Berry, qui avait accusé ses opposants d’avoir "fermé la voie" du sauvetage du Liban. "J’ai fait ma part, j’ai proposé un dialogue qu’ils ont refusé, et je n’ai plus rien", avait lancé M. Berry dans des propos accordés mardi au quotidien Al-Joumhouria.

"Non, vous n’avez pas fait votre part", a lancé le chef des FL, estimant que son initiative consiste à "perdre encore du temps". M. Geagea a souligné que "celui qui a délibérément coupé court aux solutions internes est celui qui s’est employé à entraver les séances électorales, de la première à la douzième", en allusion notamment aux députés de la moumanaa (Hezbollah et Amal et leurs alliés).

"Votre dialogue consiste à convaincre les différents blocs parlementaires de voter pour votre candidat (en l’occurrence Sleiman Frangié)", a indiqué M. Geagea. "Le nôtre, a-t-il souligné, est le résultat d’une intransigeance et de la conviction qu’il faut trouver un terrain d’entente. Il ne s’agit pas d’adopter un point de vue au détriment d’un autre (camp), ni de s’accrocher à un candidat qui a obtenu 51 voix, après avoir été rejeté par une large partie des députés".

En réponse à M. Berry qui avait appelé "ceux qui n’ont pas de solutions, à en proposer une", le chef des FL a encore insisté sur le fait qu’elle réside dans "la convocation à une séance électorale ouverte à tours successifs jusqu’à l’élection d’un président de la République, conformément à la constitution". Et M. Geagea d’ajouter: "Nous aurons un président au second tour".

Rappelons que lors de la douzième séance électorale, le 14 juin dernier, le chef des Marada et candidat de l’axe du Hezbollah-Amal, Sleiman Frangié, avait obtenu 51 voix, contre 59 pour le candidat de l’opposition, l’ancien ministre, Jihad Azour.

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