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- Guerre de Gaza: Au Liban, des réactions mitigées
Alors que Liban officiel s’est gardé de tout commentaire au sujet de l’éruption de violence dans la bande de Gaza après l’attaque surprise matinale, samedi, du Hamas, contre une série d’objectifs israéliens, les avis étaient mitigés au niveau des formations politiques libanaises, par rapport à l’offensive palestinienne et la contre-offensive israélienne.
Si du côté de l’axe de la Moumanaa (Iran-Hezbollah-Syrie) on a rendu un vibrant hommage au Hamas qui a lancé, à l’aube, l’opération «Déluge d’Al-Aqsa», du côté des autres partis libanais, les positions étaient plus nuancées.
Pour le Hezbollah notamment, «Déluge d’Al-Aqsa» est «une riposte aux efforts de normalisation arabe avec Israël et un message à qui de droit». Il s'agit donc d'un message clair à certains acteurs, notamment l’Arabie saoudite, qui est engagée dans des pourparlers directs avec l’État hébreu, sous l’égide des États-Unis, en vue d'une normalisation des relations.
Le plus curieux est qu’un officiel libanais, en l’occurrence le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, a repris à son compte cet argument, en se félicitant sur son compte X de l’opération menée par le Hamas contre Israël, sans se soucier le moins du monde de la position officielle du Liban.
Du numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, au plus petit groupe pro-irano-Hamas, tous ont fait l’apologie d’une opération «qui ne sera que couronnée de succès».
Dans le camp opposé, certains, comme le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, se sont contentés de formuler des craintes que le Hezbollah n’entraîne le Liban dans ce conflit.
Ces craintes sont fondées sur deux éléments. Le premier se rapporte au communiqué du Hezbollah, qui semblait indiquer que la formation pro-iranienne était au courant de l’opération envisagée par le Hamas, puisqu’elle s’est portée volontaire pour en expliquer les motifs. Le deuxième est le fait que le Hezbollah pourrait voler au secours du Hamas, comme il l’avait fait lors du conflit entre ce groupe palestinien et les Israéliens, également à Gaza, en 2006, au cas où le conflit armé se prolongerait et que le Hamas se retrouverait dans une situation difficile.
D’autres, comme le Courant patriotique libre (CPL) ou l’ancien président Michel Sleiman ont vu dans ces guerres récurrentes le résultat du refus d’une solution au conflit israélo-palestinien fondée sur l’édification de deux États. «Nous devons être prêts à toutes les éventualités», a déclaré M. Sleiman, tandis que le CPL a jugé l’offensive du Hamas comme étant «normale face à l’injustice», soulignant qu'Israël «devrait comprendre qu’il lui sera impossible de protéger son existence en l’absence d’une paix juste et globale, fondée sur le droit des Palestiniens à avoir leur propre État».
Ce point de vue n’est pas cependant partagé par le Parti socialiste progressiste (PSP) qui estime que le «Déluge d’Al-Aqsa» montre que l’importance de l’arsenal militaire israélien reste inférieure à celle de la détermination des combattants palestiniens qui font face à la machine de guerre israélienne, au défaitisme arabe et à la normalisation arabe incompréhensible».
Pour le PSP, il n’est plus possible de «miser sur une solution fondée sur l’édification de deux États alors qu’Israël refuse d’accorder aux Palestiniens leurs droits». «Ce qu’il faut, c’est une position palestinienne unifiée contre l’occupation, sans faire de concessions, pour arracher ses droits par la force, le seul langage que l’occupant comprend», a indiqué le parti présidé par Teymour Joumblatt.
Si du côté de l’axe de la Moumanaa (Iran-Hezbollah-Syrie) on a rendu un vibrant hommage au Hamas qui a lancé, à l’aube, l’opération «Déluge d’Al-Aqsa», du côté des autres partis libanais, les positions étaient plus nuancées.
Pour le Hezbollah notamment, «Déluge d’Al-Aqsa» est «une riposte aux efforts de normalisation arabe avec Israël et un message à qui de droit». Il s'agit donc d'un message clair à certains acteurs, notamment l’Arabie saoudite, qui est engagée dans des pourparlers directs avec l’État hébreu, sous l’égide des États-Unis, en vue d'une normalisation des relations.
Le plus curieux est qu’un officiel libanais, en l’occurrence le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, a repris à son compte cet argument, en se félicitant sur son compte X de l’opération menée par le Hamas contre Israël, sans se soucier le moins du monde de la position officielle du Liban.
Du numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, au plus petit groupe pro-irano-Hamas, tous ont fait l’apologie d’une opération «qui ne sera que couronnée de succès».
Dans le camp opposé, certains, comme le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, se sont contentés de formuler des craintes que le Hezbollah n’entraîne le Liban dans ce conflit.
Ces craintes sont fondées sur deux éléments. Le premier se rapporte au communiqué du Hezbollah, qui semblait indiquer que la formation pro-iranienne était au courant de l’opération envisagée par le Hamas, puisqu’elle s’est portée volontaire pour en expliquer les motifs. Le deuxième est le fait que le Hezbollah pourrait voler au secours du Hamas, comme il l’avait fait lors du conflit entre ce groupe palestinien et les Israéliens, également à Gaza, en 2006, au cas où le conflit armé se prolongerait et que le Hamas se retrouverait dans une situation difficile.
D’autres, comme le Courant patriotique libre (CPL) ou l’ancien président Michel Sleiman ont vu dans ces guerres récurrentes le résultat du refus d’une solution au conflit israélo-palestinien fondée sur l’édification de deux États. «Nous devons être prêts à toutes les éventualités», a déclaré M. Sleiman, tandis que le CPL a jugé l’offensive du Hamas comme étant «normale face à l’injustice», soulignant qu'Israël «devrait comprendre qu’il lui sera impossible de protéger son existence en l’absence d’une paix juste et globale, fondée sur le droit des Palestiniens à avoir leur propre État».
Ce point de vue n’est pas cependant partagé par le Parti socialiste progressiste (PSP) qui estime que le «Déluge d’Al-Aqsa» montre que l’importance de l’arsenal militaire israélien reste inférieure à celle de la détermination des combattants palestiniens qui font face à la machine de guerre israélienne, au défaitisme arabe et à la normalisation arabe incompréhensible».
Pour le PSP, il n’est plus possible de «miser sur une solution fondée sur l’édification de deux États alors qu’Israël refuse d’accorder aux Palestiniens leurs droits». «Ce qu’il faut, c’est une position palestinienne unifiée contre l’occupation, sans faire de concessions, pour arracher ses droits par la force, le seul langage que l’occupant comprend», a indiqué le parti présidé par Teymour Joumblatt.
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