Un nouveau mouvement politique libanais chiite "Taharror" issu de la contestation du 17 octobre, basé sur les libertés, a vu le jour jeudi. Regroupant des cadres et des intellectuels dont certains sont bien connus dans les milieux locaux, ce mouvement est né d’une opposition chiite au " chiisme politique ". Il se fixe pour objectif de lutter contre le monopole du tandem Amal-Hezbollah imposé à la communauté chiite. Il est composé d’activistes de la communauté dont notamment le journaliste Ali el Amine.

Au cours d’une conférence de presse, jeudi, le mouvement a défini sa vision et ses principes.

La vision de Taharror (" se libérer "), selon leur matériel d’affichage politique et leur conférence de presse, repose sur la finalité de la patrie libanaise et sur son indépendance dans la limite de ses frontières définies internationalement. Ils adhèrent aux principes de la démocratie et les valeurs du modernisme et la culture des libertés. Ils affichent leur attachement à l’État de droit, issu de la Constitution, tel que défini dans l’accord de Taëf ainsi que l’État en tant qu’organisme régissant la société.

Leurs principes : la différenciation avec le tandem Amal-Hezbollah, le refus de la politique de blocage issue du chiisme politique, le refus d’organisations parallèles à l’État, le refus du monopole du terme de Résistance à une seule communauté et le refus du chiisme politique.