Au lendemain de la mort, dimanche, de quatre civils, dont trois enfants, dans des bombardements israéliens du village de Aïnata, au Liban-Sud, le Liban a déposé une plainte lundi devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Dans un communiqué, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a souligné qu’il s’agit d’"un crime de guerre qui reflète la politique d’Israël visant à cibler délibérément des familles, des enfants, des secouristes et des journalistes".

Par ailleurs, commentant le discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vendredi, M. Bou Habib a estimé que "les Libanais ne veulent pas de la guerre". "Je ne pense pas que le Hezbollah recherche la guerre, a-t-il poursuivi dans une interview accordée à la chaîne CNN. J’espère que les Israéliens ne déclencheront pas la guerre."

M. Bou Habib a souligné, dans ce cadre, que le Liban collabore avec le Hezbollah et les organisations palestiniennes afin d’empêcher la guerre. "Nous souhaitons que les États-Unis fassent pression sur Israël afin d’éviter une telle éventualité", a-t-il avancé. Et d’insister: "Personne ne peut prédire ce qui peut arriver dans de telles circonstances. Un simple incident peut déclencher la guerre."