Les députés de l’opposition ont exhorté vendredi les pays arabes à "intervenir immédiatement, non seulement pour instaurer une trêve humanitaire ou un cessez-le-feu à Gaza, mais également pour lancer un processus de solution politique fondé sur l’Initiative de paix arabe annoncée lors du Sommet de Beyrouth en 2002". Cette dernière avait "adopté la solution à deux États, y compris l’inévitabilité de la création d’un État palestinien indépendant comme porte d’entrée vers la paix et la stabilité au Moyen-Orient et la victoire de la modération sur l’extrémisme, en mettant en œuvre toutes les mesures pertinentes des Nations Unies", ont-ils souligné dans un communiqué.

À la veille du sommet de la Ligue arabe, qui doit se tenir samedi 10 novembre, les députés de l’opposition ont espéré qu’il (le sommet) "marquera le début d’une nouvelle phase qui tournera la page de la violence, du chaos et des guerres et établira les bases de la paix".

Les députés de l’opposition ont, par la suite, fait part de "leur rejet total de la poursuite de la guerre israélienne contre Gaza" ainsi que de "l’expansion régionale de la guerre à travers et au service d’un axe régional (iranien) aux dépens du Liban".  Par conséquent, les députés de l’opposition ont appelé les pays arabes à "aider le Liban à contrer toute tentative de l’entraîner dans une guerre régionale".  Et d’ajouter: "Nous croyons que votre sommet, avec l’influence dont il dispose, est capable de sauver le Liban".

Par ailleurs, les députés de l’opposition ont également plaidé pour "un soutien des pays arabe, et particulièrement des Nations unies et du Conseil de sécurité de l’ONU, pour mettre pleinement en œuvre la résolution 1701 qui constitue le parapluie constitutionnel et international pour protéger le Liban, le neutraliser militairement et éviter l’expansion de la guerre au pays".

Les députés de l’opposition ont enfin souligné que "la protection du Liban nécessite un retour à l’organisation des institutions telle qu’établie par l’accord de Taëf, et ce, à travers l’élection d’un président de la République comme point d’entrée pour reconstituer l’autorité légitime dotée des pleins pouvoirs et le rétablissement de l’État libanais dans ses décisions souveraines".

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