Le Rassemblement de Saydet el-Jabal a exprimé ses doutes lundi quant à la capacité de l’État libanais d’interagir positivement avec l’initiative présentée aux dirigeants libanais la semaine dernière par le ministre koweïtien des Affaires étrangères au nom des pays du Conseil de coopération du Golfe.

“Une fois de plus, la communauté arabe a exigé que l’État libanais soit libre et indépendant conformément à la légalité libanaise, arabe et internationale”, a indiqué le Saydet el-Jabal dans un communiqué à l’issue de sa réunion hebdomadaire en présence notamment des anciens députés Farès Souhaid, Ahmad Fatfat et Antoine Andraos.

“Une fois de plus, l’État prouvera son incapacité face à l’occupation iranienne par le biais du Hezbollah, qui domine le pouvoir de décision politique, sécuritaire, économique, financier… et même judiciaire”, note le communiqué.

“Les frères arabes ont également exigé que le Hezbollah, qui est devenu l’État, cesse ses attaques verbales et pratiques contre leurs pays. Il s’agit d’une revendications légitime pour que le Liban ne soit pas le centre ou le point de passage de complots extérieurs contre la sécurité et la stabilité des pays arabes, question qui se trouve au coeur du pacte national”, ajoute le texte.

Et de poursuivre: “Le rassemblement apprécie les efforts continus des pays arabes à l’égard du Liban en tant que membre fondateur de la Ligue arabe, et qui se trouve maintenant pratiquement sous occupation iranienne, et appelle le président de la République, garant de la Constitution, à prendre les mesures nécessaires pour corriger les failles dans relations libano-arabes, malgré nos doutes quant à sa capacité à le faire.”

“Nous ne serons pas pas tenus responsables d’un président qui a fait passer ses propres intérêts avant ceux du Liban”, a conclu Saydet el-Jabal.