L’initiative koweïtienne  " trace la voie de sortie de l’impasse libanaise actuelle " , a estimé l’ancien Premier ministre.

L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a salué l’initiative koweïtienne et arabe que le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Ahmed Nasser Al-Mohammed Al-Sabah, a présentée dimanche aux responsables libanais, appelant ces derniers à s’atteler sérieusement à sa mise en œuvre, car elle constitue  " une opportunité irremplaçable pour le Liban de revenir à une politique de stabilité " .

M. Siniora a estimé que cette feuille de route  " met le doigt sur les causes de la grande blessure libanaise, et sur l’essence des problèmes dont souffrent le Liban et les Libanais " . Elle  " trace une voie de sortie de l’impasse libanaise actuelle, et ouvre la voie vers un redressement et un renforcement des relations du pays avec ses frères arabes et avec la communauté internationale " , a-t-il ajouté dans une déclaration lundi.

Cette initiative prévoit notamment l’arrêt de toutes les campagnes médiatiques à partir du Liban contre les pays arabes, l’arrêt des ingérences dans les affaires intérieures de ces pays, l’application des résolutions internationales et surtout les résolutions 1559 et 1701 qui stipulent clairement que nul ne devrait détenir des armes en dehors des forces légales. Elle englobe également la mise en application des réformes au niveau de l’Etat, des finances et de l’économie, et la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international afin de paver la voie à une aide qui serait octroyée au Liban pour qu’il mette en application le plan de redressement.

L’ancien chef du gouvernement a estimé que cette initiative est en parfaite harmonie avec le mémorandum soumis par MM. Amine Gemayel, Michel Sleiman, Fouad Siniora, Saad Hariri et Tammam Salam au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres le 21/12/2021, lors de sa visite au Liban.  " Cela signifie qu’elle constitue une contribution arabe et internationale sérieuse pour sortir le Liban de l’état d’effondrement dans lequel il est tombé " , a jugé Fouad Siniora.

Il a souligné dans ce cadre que  " l’un des problèmes les plus importants dont souffre actuellement le Liban est le déséquilibre au niveau de sa politique étrangère et du contrôle étranger et iranien exercé sur ce pays ".