Un rapport, élaboré par les agences Reuters et AFP (Agence France-Presse), devrait être publié dans les deux prochains jours. Il permettra d’élucider les circonstances de l’incident au cours duquel le photojournaliste, Issam Abdallah, a été tué et plusieurs autres journalistes et photographes blessés, le 13 octobre dernier. Une frappe israélienne avait alors visé un groupe de journalistes dans le village d’Alma el-Chaab, au Liban-Sud.

Selon les informations préliminaires, le rapport de Reuters indique que les journalistes ont été ciblés par deux missiles tirés depuis un char Merkava "à partir du territoire israélien".

À cet égard, le ministre sortant de l’Information, Ziad Makary, a annoncé, mardi, que le Premier ministre sortant, Najib Mikati, était tenu "informé de l’évolution de l’enquête menée par les agences Reuters et AFP". Il a également déclaré qu’"une clarification serait bientôt publiée sur cette affaire".

Il est à noter que l’agence Reuters avait omis de mentionner la partie responsable, c’est-à-dire Israël, et n’avait même pas fait référence à l’attaque, dans le premier communiqué publié après la mort de Issam Abdallah. Après une vague de critiques adressées contre Reuters, l’agence a modifié le titre du communiqué, reformulé comme suit: "Mort d’un caméraman de Reuters au Liban-Sud dans un tir de missiles en provenance d’Israël." Cette nouvelle formule se focalise uniquement sur la provenance des missiles meurtriers.

Dans une autre tentative d’atténuer les critiques, Reuters a publié un rapport détaillé sur le travail de son photojournaliste, Issam Abdallah, présentant les reportages qu’il avait réalisés.

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