Pour la France, la décision du chef du Courant du futur, Saad Hariri, de suspendre son action politique, ne doit pas avoir d’incidence sur une sortie de crise.

Interrogé au cours d’un point de presse, le porte-parole du Quai d’Orsay n’a pas voulu commenter l’initiative de l’ancien Premier ministre, annoncée lundi. " L’ancien président du Conseil des ministres a annoncé hier son retrait de la vie politique libanaise dans laquelle il a joué un rôle central et avec qui nous avons été en contact régulier. C’est une décision qui lui revient, que nous respectons et qu’il ne nous appartient pas de commenter ", a indiqué le porte-parole.

" Elle ne doit pas avoir d’incidence sur la nécessité de tenir les élections législatives libanaises comme prévu le 15 mai prochain, dans la transparence et l’impartialité. La priorité doit aller à la mise en oeuvre par les dirigeants libanais des réformes nécessaires au rétablissement des conditions de vie des Libanais et à la sortie de crise ", a-t-il ajouté, en soulignant que " la France reste pour sa part, en lien avec l’ensemble de ses partenaires internationaux et régionaux, déterminée à soutenir la population libanaise ".