La crise, provoquée dans les milieux scolaires par l’adoption de deux lois modifiant certaines réglementations en rapport notamment avec les budgets des écoles et leur contribution à la Caisse des indemnités, semble en voie de règlement. Une sous-commission a été formée à cette fin, alors que les écoles catholiques restent en grève.

Le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, a présidé jeudi une réunion du comité qui avait pris part aux assises éducatives élargies qui s’étaient tenues mercredi à Bkerké et qui avaient été parrainées par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï.

Ont pris part à la réunion, deux députés et membres de la commission parlementaire de l’Éducation, Salim Sayegh et Edgar Traboulsi, le directeur général de l’Éducation, Imad al-Achkar, et le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr.

Les participants ont discuté des propositions de règlement avancées à Bkerké. Ils sont convenus de veiller à ce qu’une vie décente soit garantie aux enseignants, cadrés et contractuels, ainsi qu’aux retraités parmi eux, ce que les deux lois assurent. Cependant, les deux textes sont contestés par les écoles en raison des surcharges financières qu’ils entraînent dans un contexte de crise. Pour les personnes réunies, il est tout aussi indispensable que les établissements scolaires continuent à remplir leur mission et que les familles ne soient pas accablées de charges supplémentaires.

Les participants ont affirmé que les deux lois entreront en vigueur et que les travaux se concentrent actuellement sur l’élaboration d’un mécanisme de mise en œuvre cohérent.

Les écoles catholiques avaient entamé une grève ouverte le jeudi 21 décembre, en signe de protestation contre les deux lois adoptées au Parlement le 15 décembre. Celles-ci modifient certaines réglementations régissant l’autorité éducative dans les écoles privées et la gestion des budgets scolaires.

Après avoir examiné les différents points de vue et leurs répercussions, les participants sont convenus de constituer une sous-commission composée du directeur général de l’Éducation, Imad al-Achkar, du conseiller juridique du ministère de l’Éducation, le juge Samih Maddah, et du directeur de la Caisse des indemnités, Georges Sacre, en vue d’élaborer un mécanisme d’application des deux lois, de nature à préserver notamment les droits des retraités parmi les cadres des écoles. Ces derniers doivent bénéficier des augmentations approuvées – ou qui le seront – pour les retraités parmi le personnel éducatif. La sous-commission doit s’assurer que des charges financières supplémentaires ne soient pas imposées aux parents des élèves. Elle doit aussi s’assurer que les recettes nécessaires seront versées à la Caisse d’indemnités des enseignants des écoles privées pour mettre en œuvre les majorations décidées au niveau des pensions de retraite, sans que cela affecte les enseignants encore actifs.

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